La Passion du Christ revécue aux Philippines: 19 crucifixions
Il y a 5 jours
CUTUD (AFP) — Dix-neuf personnes ont été crucifiées vendredi dans le nord des Philippines lors des traditionnelles cérémonies du vendredi saint, à l'occasion de la célébration de la Passion du Christ.
Pour la 22e année, le village de Cutud, à 70 km au nord de Manille, s'est ainsi transformé en lieu de pèlerinage.
Devant des pèlerins s'autoflagellant et des milliers de touristes qui avaient bravé la chaleur accablante, 19 hommes ont revécu le chemin de croix du Christ avant d'être crucifiés en signe de pénitence et afin de demander le pardon.
"C'est douloureux et difficile. Mais je continuerai à le faire aussi longtemps que je le peux. C'est mon offrande à Dieu", a témoigné Ruben Enaje, catholique de 47 ans
Les uns après les autres, les 19 hommes ont été crucifiés sur trois croix érigées dans le village. Des clous leur ont été enfoncés dans les paumes et les pieds. Les martyrs volontaires restent ainsi crucifiés une dizaine de minutes avant que les croix soient redescendues et les clous retirés.
Les pèlerins sont généralement poussés au sacrifice par un besoin de remercier Dieu de les avoir guéris d'une maladie, eux ou un membre de leur famille.
"L'Eglise ne recommande pas ce genre de pratiques car elle s'inscrit contre l'autoflagellation", a réagi le père Norman Vitug, prêtre de la paroisse locale.
"Mais nous ne pouvons remettre en question l'expression de leur foi. Nous ne savons pas ce qu'ils ressentent en faisant cela, donc nous les respectons", a-t-il ajouté.
Les services sanitaires ont également mis en garde les candidats à la crucifixion, leur recommandant de se faire vacciner contre le tétanos.
Il y a 5 jours
CUTUD (AFP) — Dix-neuf personnes ont été crucifiées vendredi dans le nord des Philippines lors des traditionnelles cérémonies du vendredi saint, à l'occasion de la célébration de la Passion du Christ.
Pour la 22e année, le village de Cutud, à 70 km au nord de Manille, s'est ainsi transformé en lieu de pèlerinage.
Devant des pèlerins s'autoflagellant et des milliers de touristes qui avaient bravé la chaleur accablante, 19 hommes ont revécu le chemin de croix du Christ avant d'être crucifiés en signe de pénitence et afin de demander le pardon.
"C'est douloureux et difficile. Mais je continuerai à le faire aussi longtemps que je le peux. C'est mon offrande à Dieu", a témoigné Ruben Enaje, catholique de 47 ans
Les uns après les autres, les 19 hommes ont été crucifiés sur trois croix érigées dans le village. Des clous leur ont été enfoncés dans les paumes et les pieds. Les martyrs volontaires restent ainsi crucifiés une dizaine de minutes avant que les croix soient redescendues et les clous retirés.
Les pèlerins sont généralement poussés au sacrifice par un besoin de remercier Dieu de les avoir guéris d'une maladie, eux ou un membre de leur famille.
"L'Eglise ne recommande pas ce genre de pratiques car elle s'inscrit contre l'autoflagellation", a réagi le père Norman Vitug, prêtre de la paroisse locale.
"Mais nous ne pouvons remettre en question l'expression de leur foi. Nous ne savons pas ce qu'ils ressentent en faisant cela, donc nous les respectons", a-t-il ajouté.
Les services sanitaires ont également mis en garde les candidats à la crucifixion, leur recommandant de se faire vacciner contre le tétanos.
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